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Titre : | Le rôle des aides publiques à la sortie de l'école (1992) |
Auteurs : | Thomas Couppié |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Céreq Bref (n° 80, octobre 1992) |
Article en page(s) : | 4 p |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ INSERTION PROFESSIONNELLE ; NIVEAU V ; NIVEAU VBIS-VI ; MESURE JEUNE ; TUC - TRAVAIL D'UTILITE COLLECTIVE ; CES - CONTRAT EMPLOI-SOLIDARITE ; SIVP - STAGE D'INITIATION ; EMPLOI DES JEUNES ; CONTRAT DE QUALIFICATION ; CREDIT-FORMATION ; CFI - CREDIT FORMATION INDIVIDUALISE ; ENQUETE D'INSERTION ; FRANCE |
Résumé : |
L'insertion des jeunes sortis du système scolaire en 1989 au niveau V et en dessous s'est effectuée dans un contexte économique nettement plus favorable que celui de leurs aînés de 1986 (170 000 créations d'emplois en 1990 contre 70 000 en 1987). Le chômage a nettement moins pesé sur leurs trajectoires professionnelles. Mais le bénéfice de la reprise y est pour peu et joue exclusivement pour les garçons. C'est avant tout l'allongement des durées de passage par les aides publiques à l'insertion professionnelle qui a limité les risques d'exclusion. Pour les filles, elles deviennent même une composante structurelle de leurs premiers pas à la sortie de l'école, en particulier par l'entremise des contrats emploi-solidarité (CES) : la moitié d'entre elles en a bénéficié. Pour les garçons, les TUC-CES, et à un moindre degré les contrats de qualification, sont ciblés sur les moins qualifiés, les contrats d'adaptation sur les plus qualifiés. Dans les 30 mois qui suivent la sortie de l'école, le crédit formation individualisé (CFI), qui se met en place, ne touche qu'une petite fraction de la cohorte (9 %), exclusivement des jeunes de bas niveau scolaire. L'accès très limité de ces derniers aux contrats de travail, notamment de droit commun, souligne les incertitudes qui pèsent sur leur devenir professionnel.
Période couverte par le document : 1991 |
Document Céreq : | Oui |
Documents numériques (1)
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