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| Titre : | Anthropologie de l'échange social. Apprentissages professionnels et dynamiques des relations au travail. (1997) |
| Auteurs : | Béatrice Maurines |
| Type de document : | Article : texte imprimé |
| Dans : | Formation emploi (n° 60, octobre-décembre 1997) |
| Article en page(s) : | pp. 3-16 |
| Langues: | Français |
| Catégories : |
Thésaurus CEREQ FORMATION SUR LE TAS ; PROCESSUS D'APPRENTISSAGE ; SAVOIR ; SAVOIR PROFESSIONNEL ; ANTHROPOLOGIE ; TRANSMISSION DES SAVOIRS ; INDUSTRIE CHIMIQUE DE BASE ; FRANCE |
| Résumé : | A partir de la catégorie de l'échange social, l'auteur interroge les relations de travail et plus spécifiquement la situation d'apprentissage professionnel "sur le tas" ainsi que la constitution de règles de vie quotidienne au sein du collectif de travail. Le fonctionnement des rituels dans l'organisation, les transmissions et/ou les rétentions de savoirs dans le travail comme pratique d'échange social vise à la régulation du groupe par lui même. L'acquisition des savoirs opératoires techniques s'opère selon trois étapes : le faire-voir, le voir-faire et le faire comme. Il repose sur trois partenaires : la hiérarchie, le formateur et le stagiaire, liés par une confiance qui se traduit par le règlement de leurs dettes à savoir l'obtention d'une contre-prestation. L'engagement dans une relation de formation doit être perçu comme un gain pour les trois partenaires. La contrepartie peut résider dans une augmentation de salaire, un climat favorable au travail ou une bonne entente entre collègues. Si les salariés font preuve d'un goût prononcé pour la formation, c'est qu'elle implique à la fois la reconnaissance du statut de formateur et de la compétence professionnelle. Les stratégies des partenaires s'inscrivent dans la régulation de l'entreprise. En outre, dans ce système d'échanges, le lien social se renforce puisque se développent les relations d'interdépendance mutuelle. |
| Document Céreq : | Oui |
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