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Titre : | La précarité de l'emploi au service de la prospérité du fast-food. (2005) |
Auteurs : | Raoul Nkuitchou nkouatchet |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Sociologie du travail (vol. 47 - n° 4, octobre-décembre 2005) |
Article en page(s) : | pp. 470-484 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ EMPLOI DES JEUNES ; ENTREPRISE ; FLUX TENDU ; PRATIQUE DE GRH ; ROTATION DE LA MAIN D'OEUVRE ; TRAVAIL PRECAIRE ; HOTELLERIE-RESTAURATION ; FRANCE |
RĂ©sumĂ© : | Selon l'approche traditionnelle de l'analyse du travail, la stabilitĂ© de l'emploi et la qualification de la main-d'oeuvre sont nĂ©cessaires Ă la prospĂ©ritĂ© d'une branche d'activitĂ©. Le fast-food offre un contre-exemple Ă cette rĂšgle. Ici, les principales enseignes proposent depuis l'origine de cette industrie aux Ătats-Unis, dans les annĂ©es 1950, des emplois sans aucune qualification. Ces jobs sont trĂšs bien servis par une main-d'oeuvre jeune et dĂ©vouĂ©e, mais seulement en transit dans les Ă©tablissements du fast-food : d'oĂč un chassĂ©-croisĂ© perpĂ©tuel entre les entrants et les sortants. MĂȘme si cela entraĂźne quelques soucis opĂ©rationnels, le fort turn-over arrange les affaires des firmes. Son principe productif et commercial - le flux tendu - requiert un niveau exceptionnel de mobilisation des salariĂ©s, et seuls les nouveaux et jeunes Ă©quipiers correspondent au profil dĂ©fini dans les restaurants. (source: sociologie du travail) |