Accueil
Titre : | Travail du négatif - travail sur le négatif. (2009) |
Auteurs : | Dominique Lhuilier |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Education permanente (n° 179, juin 2009) |
Article en page(s) : | pp. 39-57 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ IDENTITE PROFESSIONNELLE ; REPRESENTATION DU TRAVAIL ; TRAVAIL ; ACTION SOCIALE ; ETABLISSEMENT PENITENTIAIRE ; FRANCE |
RĂ©sumĂ© : | La production du nĂ©gatif psychosocial fonde la division entre scĂšne et coulisses oĂč ouvrent des professionnels en charge du « sale boulot » : ils ont Ă la fois à « traiter » ce qui est rejetĂ© par le corps social et Ă contribuer Ă l'entretien des pactes dĂ©nĂ©gatifs par la neutralisation de ce qui est rejetĂ© Ă la marge ou dans l'oubli. Pour l'ensemble de ces professionnels, la question du sens et de la reconnaissance du travail se pose de façon singuliĂšre : affectĂ©s au traitement de ce qui est constituĂ©, par le procĂšs mĂȘme de la projection-explusion, comme « mauvais objet », ils sont eux condamnĂ©s Ă une impossible occultation du rĂ©el que tentent de masquer mythes et discours. Et c'est dans les collectifs de travail, entre pairs, que peuvent se reconstruire les visĂ©es et la validation des pratiques de chacun, comme les repĂšres symboliques qui permettent de domestiquer les rĂ©sonances fantasmatiques avec l'« objet » de travail. Encore faut-il que les conditions nĂ©cessaires au dĂ©veloppement du mĂ©tier comme instance tierce soient prĂ©servĂ©es. (RĂ©sumĂ© Education Permanente) |