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| Titre : | Agent RATP plutôt qu'ouvrier, la sécurité ? (2008) |
| Auteurs : | Martin Thibault |
| Type de document : | Article : texte imprimé |
| Dans : | Actes de la recherche en sciences sociales (n° 175, décembre 2008) |
| Article en page(s) : | pp. 35-39 |
| Langues: | Français |
| Catégories : |
Organisme Cité RATPThésaurus CEREQ CONDITION DE TRAVAIL ; OUVRIER ; REPRESENTATION DU TRAVAIL ; SECURITE D'EMPLOI ; FRANCE ; ILE DE FRANCE |
| Résumé : | Si l'on devient aujourd'hui souvent ouvrier « faute de mieux », il est néanmoins notoire que les ouvriers de la maintenance des trains à la RATP s'estiment plutôt bien lotis au moment d'entrer à la Régie. Ayant réussi à fuir la figure repoussoir du monde ouvrier de l'usine, ces jeunes entrent positivement dans une condition ouvrière particulière, au point même de se sentir davantage agent RATP qu'ouvrier. Cependant, ces représentations construites dans les longs mois qui précèdent l'entrée se trouvent nuancées par la réalité de l'atelier. Ainsi, même si le statut permet d'accéder à une certaine stabilité, l'évolution des conditions de travail, les rapports parfois conflictuels avec la hiérarchie et les minces possibilités d'évolution sont sources de désillusions. Et si on entrait à la Régie en se pensant davantage agent RATP qu'ouvrier, tout pousse à laisser penser que l'on est finalement bien plus ouvrier qu'agent RATP. (Source : ARSS) |
| Note de contenu : | L'insécurité comme condition de travail. |
| En ligne : | http://www.cairn.info/revue-actes-de-la-recherche-en-sciences-sociales-2008-5-p-34.htm |
