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Titre : | Les déterminants de la gestion de l'emploi au delà des frontières de l'entreprise. (2008) |
Auteurs : | Corinne Perraudin ; Héloïse Petit ; Nadine Thévenot ; Antoine Rebérioux ; Julie Valentin |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Rapport de recherche du CEE (n° 52, décembre 2008) |
Article en page(s) : | 90 p. |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ GESTION PREVISIONNELLE ; MOTIVATION ; POLITIQUE SALARIALE D'ENTREPRISE ; SOUS TRAITANCE ; ENQUETE REPONSE ; FRANCE |
Résumé : |
L'hypothèse à l'origine de ce travail est que les transformations du tissu productif et des structures financières reconfigurent les modes d'exercice du pouvoir dans l'entreprise en accroissant notamment l'influence d'acteurs extérieurs à l'entreprise dans la définition de sa gestion de l'emploi. L'étude présentée ici s'appuie sur l'enquête REPONSE 2004-2005 pour estimer l'influence de trois types d'acteurs extérieurs, les actionnaires minoritaires, les donneurs d'ordre et les têtes de groupe, sur quatre dimensions de la gestion de l'emploi des établissements : la politique de mobilisation du travail (niveaux du recours aux CDD, à l'intérim et à la sous-traitance), 'évolution des effectifs, la politique salariale et l'implication des salariés. Les principaux résultats sont les suivants : La cotation en bourse dessine un profil de gestion où de relativement bonnes conditions d'emplois (concernant le niveau des rémunérations et la stabilité de l'emploi) sont octroyées à un noyau dur de salariés .Le volume de travail mobilisé est adapté par le biais de contrats commerciaux (intérim et sous-traitance). Parallèlement, l'utilisation intensive de formes individualisées et flexibles de rémunérations peut être lue comme un mode de contrôle et de motivation de la main-d'oeuvre. ? La position de preneur d'ordre paraît également associée à un profil de gestion de l'emploi particulier. Si l'effectif salarié semble relativement stabilisé, les pratiques de gestion de l'emploi paraissent surtout guidées par une volonté de minimisation des coûts illustrée par la faiblesse des dépenses directes (salaires) mais également indirectes (pauvreté des politiques salariales, d'information ou de négociations). ? Contrairement à la cotation en bourse ou à la sous-traitance, le fait d'être une filiale ne paraît pas induire de particularités fortes dans la gestion de l'emploi. (Résumé : CEE)
Période couverte par le document : 2004-2005 |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://www.cee-recherche.fr/sites/default/files/webfm/publications/rapportsderecherche/52-determinants_gestion_emploi_frontieres_entreprise.pdf |
Documents numériques (1)
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