Résumé :
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Le 17 mars 2008, le baccalaurĂ©at fĂȘtait ses deux cents ans. Mettant Ă profit cet anniversaire, la commission des affaires culturelles fait un Ă©tat des lieux de cet examen, "monument national" en perpĂ©tuelle Ă©volution. Le rapport en fait tout d'abord l'historique, Ă©voque sa lente dĂ©mocratisation, son statut incontournable d'examen devenu diplĂŽme de l'enseignement secondaire. D'un baccalaurĂ©at initialement rĂ©servĂ© aux disciplines littĂ©raires et scientifiques, on est passĂ© Ă des baccalaurĂ©at gĂ©nĂ©raux et professionnels, se distinguant par une diversitĂ© des filiĂšres qui induit une forte hiĂ©rarchisation, parallĂšle Ă la hiĂ©rarchisation des voies d'enseignement, reflet de la composition sociale de ces filiĂšres. A l'exception des baccalaurĂ©ats professionnels, le rapport estime que les baccalaurĂ©ats gĂ©nĂ©raux ne prĂ©parent pas Ă l'entrĂ©e dans la vie active. Le rapporteur, en marge de l'Ă©tude sur le baccalaurĂ©at, prĂ©sente les conditions d'organisation de l'examen, le choix des sujets, l'harmonisation des corrections, les dĂ©libĂ©rations des jurys, les oraux de rattrapage. Il Ă©met des propositions pour Ă©largir l'accĂšs aux baccalaurĂ©ats, faire de l'orientation une cause nationale, garantir la valeur de l'examen et lui redonner tout son sens. (source : Documentation française)
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