Accueil
Titre : | La question financière : une préoccupation importante des actifs sans être perçue comme le principal frein au retour à l'emploi. (2008) |
Auteurs : | Vincent Bonnefoy ; Benoît Mirouse ; France. Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques-DARES (Paris) ; Fanny Mikol ; France. Ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville. Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques ; Augustin Vicard |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Premières Informations et Premières Synthèses (n° 24.1, juin 2008) |
Article en page(s) : | 8 p. |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ RECHERCHE D'EMPLOI ; MESURE POUR L'EMPLOI ; REINSERTION PROFESSIONNELLE ; REMUNERATION ; ENQUETE ; FRANCE |
Résumé : | En 2007, la Dares et la Drees ont conduit une enquête auprès des personnes âgées de 23 à 55 ans qui percevaient, en 2005, des revenus d'activité inférieurs à 1,5 Smic net (public potentiel de la PPE), afin d'éclairer les freins à la reprise d'un emploi et les difficultés d'emploi qu'elles peuvent ressentir. Plus de 70 % d'entre elles occupent un emploi en 2007. Parmi les personnes interrogées sans emploi, 20 % environ ne souhaitent pas travailler à l'avenir, principalement pour des motifs de santé. Presque 80 % des personnes interrogées sans emploi se déclarent ainsi prêtes à travailler et une majorité d'entre elles sont disposées à faire des concessions importantes pour accéder à l'emploi : plus des trois quarts accepteraient un emploi inférieur à leur qualification et près de la moitié accepteraient de déménager. Et même si elles cherchent presque toutes un emploi permanent à temps complet, une personne sur deux accepterait un emploi à durée limitée ou à temps partiel. Parmi les freins perçus à leur retour à l'emploi, elles citent prioritairement l'insuffisance des offres d'emploi ainsi que l'inadaptation de leur qualification et de leur expérience. Si les coûts liés à la recherche d'un emploi (coûts de transport, de correspondance, d'habillement, de garde d'enfants.) apparaissent moins déterminants, la question financière n'en est pas moins importante : à la fois parce que ces coûts financiers sont considérés comme élevés par une majorité de personnes, mais aussi parce que la rémunération jugée trop faible des postes offerts constitue le motif principal de refus des propositions d'embauche, notamment pour les plus diplômés. La question financière est aussi au centre des préoccupations des 70 % de personnes interrogées en emploi en 2007. Parmi ces personnes plus de 50 % jugent leur rémunération horaire trop faible. De surcroît, elles sont environ 40 % à estimer que leur situation financière ne s'est pas améliorée un an après la prise de l'emploi qu'elles occupent actuellement. Aussi, 43 % d'entre elles sont-elles disposées à travailler davantage : un souhait qui varie toutefois fortement en fonction de l'âge, du temps de travail, de la perception du niveau de vie, ou encore des conditions de travail. (Source : Dares) |
En ligne : | http://www.travail-emploi-sante.gouv.fr/IMG/pdf/2008.06-24.1-2.pdf |