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Titre : | Mythes et réalités de la syndicalisation en France. (2004) |
Auteurs : | Thomas Amossé ; France. Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques-DARES (Paris) |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Premières Informations et Premières Synthèses (n° 44.2, octobre 2004) |
Article en page(s) : | 8 p. |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ PAYS DE L'OCDE ; REPRESENTANT DU PERSONNEL ; SALARIE ; SYNDICALISME ; DONNEE STATISTIQUE ; FRANCE |
Résumé : |
En 2003, plus de 8 % des salariés (7,5 % des femmes et 9 % des hommes) sont syndiqués. C'est deux fois moins qu'il y a vingt-cinq ans. Pourtant, le taux de syndicalisation s'est stabilisé depuis une dizaine d'années. On assiste même à une progression de la présence syndicale, sous forme de délégués ou de représentants élus, dans les établissements et les entreprises. Les fonctions publiques regroupent près de la moitié des salariés affiliés à une organisation syndicale. Si l'industrie reste un bastion syndical, l'adhésion à de telles organisations est, de fait, bien plus fréquente pour les cadres que pour les ouvriers. Le développement des formes d'emploi flexibles depuis une vingtaine d'années a rendu plus difficile la syndicalisation de tout un volant de la main-d'oeuvre, en premier lieu des salariés d'exécution. Spécificité française, la faiblesse du taux de syndicalisation ne signifie pas l'absence de représentation syndicale pour les salariés : 40 % d'entre eux déclarent qu'un syndicat est présent sur leur lieu de travail, plus de la moitié dans leur entreprise ou leur administration. Ce sont essentiellement les salariés des petits établissements (moins de cinquante salariés) qui n'ont pas de représentants syndicaux. (Source : Dares)
Période couverte par le document : 2003 |
En ligne : | http://www.travail-emploi-sante.gouv.fr/IMG/pdf/publication_pips_200410_n-44-2_mythes-et-realites-de-la-syndicalisation-en-france.pdf |