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Titre : | La formation sur le tas par diffusion du savoir : estimations sur données marocaines, mauriciennes et tunisiennes. (2000) |
Auteurs : | Christophe Nordman ; UNIVERSITE PARIS I - PANTHEON-SORBONNE.Paris ; MSE - MAISON DES SCIENCES ECONOMIQUES ; TEAM - THEORIE ET APPLICATIONS EN MICROECONOMIE ET MACROECONOMIE.Paris |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | CAHIERS DE LA MSE (n° 111/2000 - Série Blanche, septembre 2000) |
Article en page(s) : | 38 p. |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ECONOMETRIE ; FORMATION SUR LE TAS ; SAVOIR ; TRANSMISSION DES SAVOIRS ; COMPARAISON INTERNATIONALE ; MODELISATION ; ILE MAURICE ; MAROC ; TUNISIE |
Résumé : | Cette étude teste sur des échantillons d'employés d'entreprises marocaines, mauriciennes et tunisiennes un modèle améliorant sensiblement la compréhension des processus d'apprentissage en entreprise (Lévy-Garboua, 1994). La formation sur le tas fait l'objet d'une analyse grâce à une estimation du "learning by watching", identifié comme l'une des composantes essentielles de l'apprentissage informel. Le modèle de formation sur le tas permet d'estimer les rythmes de diffusion du savoir dans les entreprises ainsi que leur potentiel formateur par rapport au savoir des nouveaux entrants. Les estimations mettent en évidence les effets externes sur les gains du capital humain des travailleurs (variables moyennes de capital humain, écarts d'éducation et d'expérience) et aussi de la formation formelle reçue dans l'entreprise. Les résultats résument assez bien l'idée que l'on peut se faire d'une entreprise cloisonnée où les employés ne peuvent que très peu profiter d'échanges particuliers de savoir-faire : les entreprises marocaines semblent avoir choisi d'employer des jeunes qualifiés au détriment d'une amélioration des conditions de travail stimulatrice de la diffusion du savoir ; au contraire, les entreprises mauriciennes paraissent préférer la voie de la formation sur le tas des employés, celle-ci s'effectuant, semble-t-il, essentiellement par diffusion informelle du savoir entre les travailleurs ; les entreprises tunisiennes témoigneraient de la possibilité de l'existence d'une externalité positive des qualifiés sur les non qualifiés dopant les effets de diffusion du savoir dans l'entreprise. (MSE) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | ftp://mse.univ-paris1.fr/pub/mse/cahiers2000/Bla00111.pdf |