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Titre : | Offre de travail et répartition des activités domestiques et parentales au sein du couple : une comparaison entre la France et la Suède (2002) |
Auteurs : | Dominique Anxo ; Lennart Flood ; Yusuf Kocoglu |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Economie et statistique (n° 352-353, 2002) |
Article en page(s) : | pp. 127-150 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ DIVISION SEXUELLE DU TRAVAIL ; FEMME ; EMPLOI DES FEMMES ; MARCHE DU TRAVAIL ; OFFRE D'EMPLOI ; COMPARAISON INTERNATIONALE ; FRANCE ; SUEDE |
Résumé : | Globalement, la division du travail entre conjoints dans les couples français et suédois reste traditionnelle et évolue dans le même sens. Dans les deux pays, les femmes consacrent plus de temps aux activités domestiques et parentales et moins de temps aux activités professionnelles que les hommes. Un tel résultat doit cependant être précisé en fonction des contextes économiques, institutionnels et sociétaux de chaque pays, notamment pour apprécier dans quelle mesure ces différences favorisent ou entravent une division plus égalitaire des activités rémunérées et des tâches domestiques et parentales entre les conjoints. Au vu d’analyses plus fines, la division du travail apparaît ainsi plus inégalitaire pour les couples français que pour les couples suédois. Les Suédois consacrent plus de temps aux activités domestiques et parentales que leurs homologues français. Les Suédoises ajustent aussi davantage leur offre de travail à celle de leur conjoint. La présence d’enfants d’âge préscolaire réduit l’offre des travail des femmes dans les deux pays, mais les mères françaises ont plus tendance à se retirer complètement du marché du travail après une naissance. Cette différence s’explique par un système de congés parentaux plus souple en Suède qui ménage davantage de possibilités de réinsertion sur le marché du travail tenant compte de la présence de jeunes enfants dans le couple. En revanche, après l’âge de trois ans, les modes de garde collective de la petite enfance, qui concernent les trois quarts des enfants dans les deux pays, jouent plutôt dans le sens d’une meilleure parité hommes/ femmes dans l’offre de travail. En France, plus les femmes travaillent et plus la répartition des tâches domestiques est égalitaire, surtout si elles ont un niveau de formation élevé. La contribution des pères français aux activités parentales restent cependant moins élevée que celle des pères suédois. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://www.persee.fr/doc/estat_0336-1454_2002_num_352_1_7396 |