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Titre : | Les rendements éducatifs privés : fondements, bilan et évaluation des nouvelles alternatives (2000) |
Auteurs : | Saïd Hanchane ; Stéphanie Moullet |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Economie publique (n° 5, 2000/1) |
Article en page(s) : | pp. 23-89 |
Langues: | Anglais ; Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ RENDEMENT DE L'EDUCATION ; ECONOMIE DE L'EDUCATION ; THEORIE DU CAPITAL HUMAIN ; ECONOMETRIE ; MODELISATION ; THEORIE ; FRANCE |
Résumé : |
L’objectif de ce travail est, dans un premier temps, d’améliorer l’estimation de la fonction de gains de Mincer afin d’évaluer correctement les taux de rendement des investissements éducatifs. L’amélioration des estimations obtenues passe d’abord par une estimation correcte du capital humain ainsi que par une discussion sur les aspects empiriques de la relation Education-Salaire en fonction du type de données utilisées. On corrige ensuite les estimations du biais d’endogénéité de l’éducation sur données de panel en adaptant la méthode des variables instrumentales qui passe par la théorie d’Hausman et Taylor (1981). Les données utilisées sont extraites des Enquêtes Emploi 1996, 1996 et 1997.
Dans un second temps, on établit d’autres relations économétriques testables entre Éducation et Salaire à partir d’hypothèses théoriques alternatives à la théorie du capital humain puis on les confronte à la fonction de gains de capital humain. On estime des spécifications alternatives à la fonction de gains de Mincer qui reposent sur des hypothèses théoriques différentes. La première spécification est fondée sur l’hypothèse du filtre (Arrow, 1973). Dans ce cadre, la durée de scolarité est remplacée dans la fonction de gains par le rang de sortie du système scolaire. Cette spécification « filtre d’aptitude » est ensuite confrontée à celle de capital humain à l’aide d’un test de modèles non emboîtés. La seconde piste consiste à prendre en compte dans l’équation de salaire non seulement les caractéristiques de l’offre individuelle de capital humain mais aussi celles de la demande de capital par les employeurs. A partir de données extraites de l’Enquête Emploi 1997, différentes fonctions de gains hédoniques sont établies dans ce cadre théorique. On définit des variables de « suréducation » et « souséducation » en comparant les niveaux éducatifs des individus à ceux que les emplois occupés exigent. Des tests de Fischer permettent de conclure au rejet du modèles de gains standards au profit de la fonction de gains hédoniques. Enfin, on tente d’aller plus loin en étudiant l’affectation des individus aux différents emplois, définis selon certaines caractéristiques et les salaires : on estime un modèle d’allocation es salariés aux différents types d’emploi où la règle de sélection repose sur un modèle Probit ordonné. On montre que le processus d’allocation sur le marché du travail suit l’avantage comparatif. |
Note de contenu : | Efficacité des systèmes éducatifs et de formation. Vol. 1 |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://economiepublique.revues.org/2035 |