Résumé :
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Si les officiers ou les sous-officiers abordent un emploi civil dans une perspective stratégique, les militaires de rang se confrontent au marché du travail avec un plus faible bagage. On faisait donc en sorte que les engagés volontaires de l'armée de terre (EVAT), en particulier dans les spécialités de combat, acquièrent des compétences civiles en fin de carrières orientées vers la maîtrise d'une activité unique. Pour éviter une trop grande rupture avec leur vie militaire, une politique de reconversion, intégrée dans une véritable politique de gestion des ressources humaines au sein des unités et permettant de valoriser des dimensions de leur professionnalité, jusque-là occultées, s'impose. A partir d'une démarche qui repose sur la méthode ETED, il est possible de définir pour ces combattants une série de quatre emplois-types, à partir desquels des extensions semblent possibles vers les métiers de la logistique ou encore les emplois de médiation.
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