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Titre : | L’éducation avec et sans technologie : pour un bilinguisme éducatif (2024) |
Auteurs : | Daniel Andler |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Administration et éducation (n° 183, septembre 2024) |
Article en page(s) : | pp. 35-43 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ; EDUCATION ; FRANCE ; ETUDE CRITIQUE ; ENSEIGNANT ; POPULATION SCOLAIRE |
Résumé : | Moins de deux ans se sont écoulés, au moment où j’écris, depuis l’arrivée de ChatGPT, première manifestation publique à grande échelle de l’intelligence artificielle (IA) générative, et de l’intelligence artificielle en général. Elle a percuté avec violence beaucoup de professions. La plus profondément touchée est peutêtre l’éducation, dont le matériau mais aussi l’outil sont la pensée. L’arrivée d’un système artificiel semblant capable de pensée, partageant ainsi quelque chose d’essentiel avec l’enseignant comme avec l’apprenant au point de pouvoir se substituer à eux, ne serait-ce qu’en partie, dans l’exercice de leurs rôles respectifs, est un bouleversement de première grandeur. Un outil qui n’est pas simplement à notre main, mais qui nous ressemble, c’est quelque chose qu’on n’avait jamais vu. Nos légitimes convictions humanistes ne doivent pas nous empêcher d’en prendre toute la mesure. Pour cela, il faut d’abord se faire une idée plus précise de ce qu’est l’IA et ce qui la distingue de l’intelligence humaine, avant d’examiner son impact possible sur l’éducation. On pourra alors suggérer une manière de faire place à l’IA sans la laisser prendre toute la place : enseigner et apprendre tantôt en s’appuyant sur les technologies, tantôt en s’en passant. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://shs.cairn.info/revue-administration-et-education-2024-3-page-35?lang=fr |