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Titre : | Les sciences sociales à l’épreuve de l’ouverture des données de la recherche : Dossier (2024) |
Auteurs : | Selma Bendjaballah, dir. ; Guillaume Garcia, dir. |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Terrains & travaux (n° 43, 2023/2) |
Article en page(s) : | pp. 211-294 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ SCIENCE SOCIALE ; METHODOLOGIE ; DONNEE STATISTIQUE ; FRANCE ; METHODOLOGIE D'ENQUETE ; NTI - NOUVELLE TECHNOLOGIE DE L'INFORMATION |
Résumé : | On ne compte plus depuis quelques années les séminaires, journées d’étude, formations, tout comme les recommandations officielles sur le sujet. Cependant, très peu de publications rendent compte de manière documentée de l’expérience de chercheurs ou d’ingénieurs, pourtant les premiers concernés, ce qui signale un retard français comparativement au monde anglo-saxon et à l’Europe du nord. Ainsi, l’intérêt à restituer certaines expériences pour réfléchir collectivement à ces questions est réel et invite à décaler la perspective par rapport au seul cadre théorique des « bonnes pratiques ». Ce dossier entend contribuer à cet effort (Ginouvès et Gras dir., 2018 ; Diaz, 2021 ; Ginouvès et Traverso dir., 2022). Les quatre articles qui le composent mettent en regard des expériences d’ouverture ou de tentatives d’ouverture de données dans plusieurs disciplines des sciences sociales – sociologie et science politique, anthropologie/ethnologie sociale et culturelle, géographie sociale et économique, histoire ou sciences de l’information et de la communication (SIC). S’ils ne couvrent qu’une partie des expériences du point de vue disciplinaire ou des modalités de mise à disposition, ils se concentrent sur ce qui fait sans doute le plus débat aujourd’hui : l’ouverture, plus ou moins grande, de données numériques à des publics relativement larges. Si le numérique offre des possibilités de dissémination vastes et donc augmente le potentiel de réutilisation de ces données à des fins de recherche ou d’enseignement, la dématérialisation de l’accès implique parallèlement une perte de contrôle sur les usages des fichiers. Les possibilités accrues de dissémination accentuent ainsi le risque de rupture de confidentialité. À cet égard, c’est l’option de l’anonymisation qui fait sans doute le plus débat, et qui sera largement traitée ici. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-terrains-et-travaux-2023-2.htm |