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Titre : | L’appréhension sensible des corps morts à l’épreuve des techniques d’imagerie post-mortem (2023) |
Auteurs : | CĂ©line Schnegg ; SĂ©verine Rey ; Alejandro Dominguez |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Sociologie du travail (vol. 65, n° 4, octobre-décembre 2023) |
Article en page(s) : | mis en ligne le 15 novembre 2023 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ MEDECIN ; SAVOIR PROFESSIONNEL ; SAVOIR FAIRE ; COMPETENCE ; EVOLUTION DES QUALIFICATIONS ; SOCIOLOGIE DU TRAVAIL ; SUISSE |
Résumé : | L’intégration, depuis une vingtaine d’années, des techniques d’imagerie post-mortem au sein du dispositif d’investigation met en tension l’activité sensorielle des médecins légistes. Sur la base d’une ethnographie menée dans un institut de médecine légale en Suisse, cet article porte sur le travail perceptuel, relevant d’un assemblage sensoriel et technique, mis en œuvre par les légistes durant les différentes séquences qui composent l’examen d’un cadavre. Pour mener à bien leur enquête sur un corps, ces expert·es lui font subir une série d’épreuves mettant en jeu des dimensions cognitives, matérielles et phénoménologiques afin de le faire parler et de se prononcer sur une cause de décès. L’article étudie en particulier les différentes combinaisons technico-sensorielles, plus ou moins harmonieuses ou conflictuelles, entre les perceptions des légistes, issues du contact direct avec le corps et ses organes en salle d’autopsie, et les interprétations radiologiques. Dans le cadre de ces combinaisons, les légistes établissent une distinction entre l’imagerie qui permet de voir, et l’autopsie qui permet d’attester, accordant ainsi à cette épreuve dite sensible un pouvoir de démonstration supérieur. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.4000/sdt.44833 |