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Titre : | Les non-usagers des TIC : Dossier (2010) |
Auteurs : | Catherine Kellner, dir. ; Luc Massou, dir. ; Pierre Morelli, dir. |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Questions de communication (n° 18, 2010) |
Article en page(s) : | pp. 7-114 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ NTI - NOUVELLE TECHNOLOGIE DE L'INFORMATION ; NON-RECOURS ; FOSSE NUMERIQUE ; FRANCE ; INTERNET ; ETUDE DE CAS |
Résumé : | Dans la montée en puissance de l’usage des technologies de l’information et de la communication (tic), les non-usagers constituent plus qu’une anomalie, en particulier lorsqu’il s’agit de l’internet. Des études récentes montrent l’existence d’un « effet plateau  », c’est-à -dire d’un net ralentissement de la croissance des internautes depuis 2002 dans les pays développés (Chia, Li, Detenber, Lee, 2006  : 589-609), voire d’une stagnation de la proportion des non-usagers de l’internet d’une année à l’autre (Smith, 2010). Et si ce taux témoigne de la présence d’une frange d’irréductibles, on sait aussi que ces non-usagers peuvent, à plus ou moins long terme, devenir des usagers (Chia, Li, Detenber, Lee, 2006  : 590-591). A contrario, on sait aussi que des usagers peuvent, à un titre ou un autre, momentanément ou régulièrement, devenir des non-usagers. Dans la littérature scientifique – francophone ou anglo-saxonne – la question des non-usages est rarement posée comme une problématique en tant que telle. Elle y est abordée comme un cas particulier d’usage si ce n’est, la plupart du temps, comme un défaut d’usage. Or, la question du non-usage est suffisamment complexe pour justifier qu’on la traite en tant que telle. L’une des interrogations consiste donc à savoir, alors que la généralisation des connexions à l’internet est effective dans les pays occidentaux, quelles sont les motivations et facteurs qui expliquent la persistance des non-usages. On montrera ici qu’être non-usager témoigne parfois d’un positionnement (refus de la modernité et de la suprématie des technologies, résistance-s au changement…) qui relève d’un choix délibéré, affirmé ou revendiqué (position de principe). Toutefois, on verra aussi l’émergence de facteurs qui complexifient la cartographie et le rapport entre usages et non-usages. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.4000/questionsdecommunication.281 |