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| Titre : | Résister dans les interstices : la subversion au travail dans un studio de création de jeux vidéo (2021) |
| Auteurs : | Maxime Besenval |
| Type de document : | Article : document électronique |
| Dans : | Sociologie du travail (vol. 63, n° 1, janvier-mars 2021) |
| Article en page(s) : | mis en ligne le 01 mars 2021 |
| Langues: | Français |
| Catégories : |
Thésaurus CEREQ MULTIMEDIA ; METIER DU MULTIMEDIA ; ORGANISATION DU TRAVAIL ; REPRESENTATION DU TRAVAIL ; CONFLIT DU TRAVAIL ; MOTIVATION ; ETHNOLOGIE ; FRANCE |
| Résumé : | Cet article porte sur les formes de résistance à l’œuvre dans une industrie pourtant régulièrement analysée comme propice à des modes d’engagement dans le travail marqués par une subordination totalisante, le développement de jeux vidéo. Pour saisir les ressorts de la parole critique, et ses modalités singulières d’expression, on montre l’intérêt de partir de l’expérience de travail et des différents processus qui la dévalorisent aux yeux de salariés qualifiés du numérique. Leurs pratiques, qu’elles passent par de nouvelles exigences prescriptives ou par la modulation de leur engagement, s’inscrivent dans une dynamique de réévaluation de l’activité. Contrairement aux approches principales des résistances au travail, qui leur prêtent un ressort générique (inhérent à la condition humaine ou à la subordination salariale), on fait ici du motif contestataire l’objet de l’enquête. Il s’agit de comprendre, en contexte, les épreuves auxquelles répondent les pratiques subversives, et ce que ces dernières proposent et défendent. |
| Document Céreq : | Non |
| En ligne : | https://doi.org/10.4000/sdt.37951 |
