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Titre : | Inclure sans exclure (2020) |
Auteurs : | Sylvie Canat-Faure |
Type de document : | Article : document électronique |
Dans : | Education, Santé, Sociétés (vol. 7, n° 1, 2020) |
Article en page(s) : | pp. 81-94 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ HANDICAPE ; FRANCE ; ENSEIGNEMENT SPECIALISE ; PEDAGOGIE ; SYSTEME EDUCATIF ; EDUCATION |
Résumé : | L’inclusion la plus inclusive se construit avec le sujet, en équipe transdisciplinaire sans frontière entre un dedans « l’école ordinaire » et un dehors « l’école spécialisée », sans hiérarchie liée à un statut ou à une identité, sans forçage fantasmatique d’un tout sans limite, sans faille, sans échec. Nous devons comprendre les logiques singulières afin de construire des pédagogies adaptées à ces logiques qui peuvent nous apparaître comme illogiques au ban de la normalité. Pour les sujets ayant des troubles du comportement, les enseignants gagneraient à analyser les modalités défensives des jeunes qui entravent leur rapport au savoir et complexifient les relations avec le personnel éducatif ou les autres élèves. Construire des limites institutionnelles permettrait de contenir le débordement pulsionnel par des techniques ou des médiations transitionnelles. La confusion dedans-dehors pourrait ainsi être reprise par le cadre et la relation enseignant-enseigné afin d’alléger leurs apprentissages de ces troubles. Une pédagogie inclusive est ainsi une pédagogie qui accueille les sujets au sein des classes ordinaires et qui transforme les obstacles relationnels en stratégies éducatives. L’inclusion peut alors se targuer de devenir une vraie éducation inclusive. Pour faciliter celle-ci, comprendre le statut qu’occupent les troubles du comportement dans la relation à l’autre et aux savoirs semble intéressant. Cet article, à partir d’une étude réalisée dans un Itep (100 entretiens réalisés) essaiera de montrer les piliers porteurs susceptibles de faciliter l’inclusion. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.17184/eac.3864 |