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Titre : | L’expert au sein des organisations : définition et cadrage théorique (2020) |
Auteurs : | Jean-Philippe Bootz ; Pascal Lievre ; Eric Schenk |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels (Vol. XXV, n° 63, 2019/63) |
Article en page(s) : | pp. 11-25 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ SAVOIR PROFESSIONNEL ; EXPERIENCE PROFESSIONNELLE ; SAVOIR ; GESTION DES CONNAISSANCES ; PSYCHOLOGIE COGNITIVE ; ECONOMIE DE LA CONNAISSANCE |
Mots-clés: | expert |
Résumé : | Les experts constituent depuis quelques années une figure de plus en plus incontournable au sein des organisations. En particulier, l’avènement de l’économie fondée sur les connaissances a propulsé cet acteur au centre des préoccupations dans la mesure où il joue un rôle clé dans les processus d’innovation. Les processus visant le développement et la valorisation des experts tendent ainsi à se multiplier. Si les démarches menées dans ce sens sont louables, elles souffrent fréquemment d’un déficit d’analyse et de compréhension des composants fondamentaux de l’expertise. En effet la qualification d’expert est souvent en pratique associée au nombre d’années d’expériences ou envisagée uniquement en lien avec des compétences techniques, de sorte qu’une confusion généralisée apparait entre expert et expérience et entre expert et spécialiste, ce qui pose des problèmes managériaux. Dans ce cadre, notre contribution vise à proposer un modèle définitionnel de l’expert au sein des organisations. La lecture des approches de l’expert en psychologie, en knowledge management ou en sociologie nous conduit à caractériser l’expert par une dimension à la fois cognitive et sociale qui sont ici regroupées au sein d’un cadre unique. L’expert est ainsi appréhendé comme un individu qui dispose d’une compétence à analyser et résoudre des situations diverses et non triviales en s’appuyant sur une capacité à combiner et à mobiliser rapidement connaissances scientifiques et expérientielles. Il dispose, par ailleurs, d’une légitimité sociale qui repose soit sur des signaux forts (appartenance à une structure formelle institutionnelle) soit sur des signaux faibles (au sein de réseaux informels auto-organisés). |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.3917/rips1.063.0011 |