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Titre : | Classes moyennes : L’ambivalence d’une progression sociale (2019) |
Auteurs : | Thomas Amossé |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Savoir/Agir (n° 48, 2019/2) |
Article en page(s) : | pp. 17-26 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ CLASSE SOCIALE ; CLASSE MOYENNE ; DONNEE STATISTIQUE ; ENQUETE SUR L'EMPLOI ; FRANCE ; CLASSE POPULAIRE ; CLASSE SUPERIEURE ; MOBILITE SOCIALE |
Résumé : | S’il n’est jamais simple de « mettre en statistique » un groupe social, l’opération apparaît particulièrement complexe pour les classes moyennes. Catégorie politique au moins autant que sociologique, elle doit sans nul doute son efficacité et son succès à l’imprécision de sa définition. C’est sans surprise la classe à laquelle le plus de personnes déclarent se sentir appartenir – un sentiment quelque peu diffus qui, même s’il diminue à mesure que l’on s’approche des extrémités, se retrouve tout au long de l’échelle sociale. Omniprésentes et floues, les classes moyennes ont à la fois l’évidence et l’indétermination de positions centrales auxquelles les sciences sociales s’intéressent moins qu’aux situations extrêmes.En miroir d’un portrait récent des classes populaires , et dans le prolongement d’une tradition d’analyse statistique des groupes sociaux – ou des classes sociales (l’expression étant prise ici dans un sens lâche) – à partir des situations de travail, la présente contribution retient une définition à partir des catégories socio-professionnelles de l’Insee, et précisément de celles qui sont usuellement exclues des classes populaires (les ouvriers et employés) et des classes supérieures (les cadres, professions intellectuelles supérieures et chefs d’entreprise) : nous retenons donc pour les définir les catégories d’exploitant agricole, d’artisan et de commerçant (pôle indépendant) au même titre que le groupe socio-professionnel des professions intermédiaires, que nous segmentons en deux pôles (privé et public, à partir des catégories de la nomenclature). Cette définition sous forme de triptyque nous permettra de décrire les univers de travail et métiers typiques des classes moyennes ainsi que les attributs sociaux et situations économiques des actifs (en emploi ou au chômage) qui en font partie. Utilisant les enquêtes Emploi de 1993 à 2014, nous pourrons préciser comment elles se sont transformées et quelles évolutions, tant internes qu’externes, elles ont connues en vingt ans. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-savoir-agir-2019-2-page-17.htm |