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Titre : | Travail et éthicité démocratique (2016) |
Auteurs : | Franck Fischbach |
Type de document : | Article : document électronique |
Dans : | Travailler (n° 36, 2016/2) |
Article en page(s) : | pp. 13-26 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ TRAVAIL ; DIVISION DU TRAVAIL ; CONDITION DE TRAVAIL ; ETHIQUE ; DEMOCRATIE ; SOCIOLOGIE DU TRAVAIL |
Résumé : | Une défense de l’hypothèse de la centralité du travail doit faire face au risque d’une dérive qui serait celle de l’absolutisation du travail. On court ce risque à partir du moment où on découple l’hypothèse de la centralité du travail de la critique des formes prises actuellement par le travail, c’est-à -dire à partir du moment où on assimile la centralité du travail à la forme particulière que les sociétés capitalistes lui ont donnée. On absolutise alors la forme présente, c’est-à -dire capitaliste, prise par la centralité du travail et on risque d’être conduit à une métaphysique du travail d’où toute dimension critique a disparu. On peut contrer cette dérive toujours possible en ouvrant l’hypothèse de la centralité du travail sur l’horizon normatif d’une exigence de maîtrise démocratique exercée sur les conditions du travail par les travailleurs eux-mêmes, et en donnant à cet horizon normatif un ancrage réaliste dans la division sociale du travail comprise comme l’élément d’une coopération sociale formatrice d’une éthicité démocratique. (Source : revue) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-travailler-2016-2-page-13.htm |