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Titre : | Au commencement était la relation... mais après ? (2016) |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Revue du MAUSS (n° 47, 2016/1) |
Article en page(s) : | 492 p |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ RELATION DE SERVICE ; RELATION HUMAINE ; CARE ; FRANCE ; PHILOSOPHIE ; ANTHROPOLOGIE ; SOCIOLOGIEAuteur Cité BUBER Martin ; DESCOMBES Vincent ; PLESSNER Helmuth ; GEHLEN Arnold ; Hippone Augustin d’ ; HALDAS Georges |
Résumé : |
Au commencement était le Verbe, nous dit-on. Ou bien l’Action. Et si, pour les sciences sociales, voire pour les sciences dites «dures», au commencement était la Relation ? Ne faut-il pas alors, contrairement à nos évidences premières, renoncer à l’ambition d’accéder aux choses et aux êtres «dans l’absolu », indépendamment des interactions qui les constituent ? Pour beaucoup, une révolution copernicienne relationniste serait à l’œuvre, bouleversant nos façons de penser. Mais, jusqu’où doit-on suivre cette propension de la pensée contemporaine à dissoudre toute substantialité – la nature, le social, la subjectivité – au nom d’un relationnisme généralisé ? Comment faire droit en effet à la singularité des personnes ? Un relationnisme hyperbolique ne risque-t-il pas d’évacuer les institutions ou les structures symboliques ? Enfin, le relationnisme de la physique quantique est-il comparable et convergent avec celui défendu en sciences sociales ? Comment alors définir ce qu’être en relation veut dire ?
Questions complexes mais qui invitent à formuler une hypothèse originale : n’est-ce pas pour les sciences humaines et sociales dans le langage du don qu’il faut retraduire cet impératif relationniste ? Le don n’est-il pas la matrice de toute relation bien comprise ? |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-du-mauss-2016-1.htm |