Résumé :
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Laurence Parisot affirmait que «la libertĂ© de penser s'arrĂȘte lĂ oĂč commence le code du travail». Le ministre Le Guen assure que le Code du travail est «rĂ©pulsif». Les attaques contre le Code du travail ne viennent pas de ceux qui travaillent mais de ceux qui exploitent le travail. Elles ne viennent pas de ceux qui souffrent au travail, mais de ceux qui s'enrichissent sur le travail des autres. Le code du travail n'est ni «gros» ni «compliqué», il fait 675 pages. C'est le texte le plus concret, le plus quotidien, le plus essentiel, il est vital pour 18 millions de salariĂ©s du privĂ©. C'est le droit le moins enseignĂ©, le moins connu, le plus dĂ©nigrĂ©, le plus fraudĂ©, le moins sanctionnĂ©. Les salariĂ©s sont devenus 93 % des actifs : c'est pourquoi le code du travail est devenu si important, chaque article, chaque alinĂ©a, chaque virgule compte. Il s'est enrichi par des conventions collectives dans 385 branches. Plus le code et les conventions sont prĂ©cises plus le droit Ă l'emploi est garanti. C'est le droit DU travail qui garantit le droit AU travail. Dans ce livre GĂ©rard Filoche dĂ©monte tout d'abord les prĂ©jugĂ©s que l'on entend Ă tout-va sur le Code du travail (il est trop gros, il empĂȘche d'embaucher, freine la compĂ©titivitĂ©, etc.) pour ensuite explorer la vie au travail en France au dĂ©but du XXIe siĂšcle et, Ă travers 200 anecdotes illustrĂ©es, exemple aprĂšs exemple, thĂšme aprĂšs thĂšme, l'effectivitĂ© du droit du travail et sa dĂ©construction en cours. Il s'appuie pour cela sur son expĂ©rience syndicale et celle de son mĂ©tier d'inspecteur du travail.
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