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Titre : | La solidarité active en question (2014) |
Auteurs : | Anne Eydoux ; Bernard Gomel |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Connaissance de l'emploi (n° 115, octobre 2014) |
Article en page(s) : | 4 p |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ REVENU MINIMUM ; POLITIQUE SOCIALE ; FRANCE ; INSERTION PROFESSIONNELLE ; POLITIQUE DE L'EMPLOI |
Résumé : | Le revenu de solidarité active (RSA) a été mis en place en 2009 pour encourager, récompenser et mieux accompagner le retour à l’emploi. Pourtant, des travaux avaient montré que les obstacles au retour à l'emploi, loin d'être principalement monétaires (coût de la reprise d'activité), tiennent aux difficultés rencontrées (problèmes de santé, contraintes familiales, manque de formation) et surtout à l'insuffisance des offres d'emploi. Un minimum social, même assorti d’un complément de ressources (RSA-activité), ne pouvait résoudre seul ces difficultés, surtout en période de chômage massif. La mise en œuvre de la solidarité active a mélangé les logiques (soutien au revenu et récompense du travail) et les instruments (prestation sociale et crédit d'impôt). Elle a contribué à transférer la responsabilité de l’insertion aux allocataires et aux acteurs de l’accompagnement. Face au projet de « prime d’activité », qui entend renforcer la solidarité active en fusionnant RSA-activité et prime pour l’emploi, il convient de réaffirmer que le soutien au revenu et à l’insertion relève d'abord de la responsabilité publique. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://ceet.cnam.fr/medias/fichier/115-la-solidarite-active-en-question_1507729807928-pdf?ID_FICHE=1049641&INLINE=FALSE |
Documents numériques (1)
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