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Titre : | Financialization and Organizational Changes in Multinational Enterprises (2013) |
Auteurs : | Angelo Salento ; Giovanni Masino ; Domenico Berdicchia |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Revue d'économie industrielle (n° 144, 2013/4) |
Article en page(s) : | pp. 145-176 |
Langues: | Anglais |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ENTREPRISE MULTINATIONALE ; POLITIQUE D'ENTREPRISE ; CONDUITE DU CHANGEMENT ; CHANGEMENT ORGANISATIONNEL ; ORGANISATION DU TRAVAIL ; INVESTISSEMENT FINANCIER ; ECONOMIE D'ENTREPRISE ; FONCTION DIRECTION GENERALE ; SOCIOLOGIE DU TRAVAIL ; ITALIE |
Résumé : | L’objectif de cet article est de contribuer, sur les plans théorique et empirique, au débat sur la relation entre processus de financiarisation de l’économie et changements organisationnels réalisés par les grandes multinationales. Notre hypothèse est qu’il existe une relation forte entre ces deux éléments, et que l’analyse de cette relation fournit de nouveaux éléments d’interprétation des changements récents dans les pratiques managériales. Pour vérifier cette hypothèse, nous menons une analyse empirique sur plusieurs grandes multinationales, que ce soit des entreprises italiennes ou des entreprises étrangères ayant des activités significatives en Italie.Nos principaux résultats montrent que : (1) les entreprises tendent à abandonner les investissements dans les activités dont les rendements sont perçus comme incertains et de long terme ; (2) les directeurs financiers ont the plus en plus d’importance et de pouvoir dans l’entreprise ; (3) les fusions et acquisitions sont de plus en plus fréquentes, importantes d’un point de vue stratégique et problématiques d’un point de vue organisationnel ; (4) une forte attention à la réduction des coûts de main d’œuvre peut aussi être associée à des objectifs financiers de court terme ; (5) une fragmentation cognitive de la production semble émerger, selon laquelle l’entreprise est conçue comme une « chaîne » d’activités qui peuvent être évaluées et gérées conformément à une orientation « valeur pour l’actionnaire » ; (6) l’oursourcing ne peut plus être expliqué uniquement en fonction des stratégies de « core business » mais aussi en termes financiers, comme moyen de mobiliser des ressources pour des pratiques d’optimisation de la valeur à court terme pour l’actionnaire. Les implications de ces résultats sont discutées dans l’article. (Source : revue) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-d-economie-industrielle-2013-4-page-145.htm |