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Titre : | La politique sociale du gaullisme (2001) |
Auteurs : | Patrick Guiol |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Education permanente (n° 149, 2001-4) |
Article en page(s) : | pp. 59-96 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ LEGISLATION DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ; PROMOTION SOCIALE ; POLITIQUE SOCIALE ; SOCIOLOGIE ; FRANCEAuteur Cité GAULLE Charles de |
Résumé : | Qu'attendaient les pouvoirs publics de la formation professionnelle ? Entre le rêve d'une « société de promotion » et l'horizon espéré d'une « société de participation », où situer le dispositif de la formation professionnelle ? Comment comprendre cette politique publique constitutive du gaullisme des origines par rapport à l'architecture d'ensemble de la pensée de Charles de Gaulle ? C'est à ces questions que tente de répondre cet article, en montrant qu'entre le simple pragmatisme de circonstance et la vision humaniste à long terme, la formation joue son rôle à chaque niveau. Attachée aux mots d’ordre de « modernisation » et de « participation », mémoire d'une idéologie qui a orienté les grandes réformes d'après-guerre, elle se révèle entièrement liée à une grande ambition pour la France. Aussi lui a-t-on attribué des fins de pacification sociale en même temps qu'on y a vu un moyen d’accroître la productivité. Mais il y a plus. Quoique indépendante de toute logique du « mouvement ouvrier », elle participe d'une authentique volonté d'émancipation de la condition salariale pour peu qu'on accepte le prisme de la nation comme acteur majeur de la médiation politique de l'homme au monde ainsi que celui de l'Etat comme outil privilégié du progrès. Fleuron d'un colbertisme social inachevé, la formation professionnelle permanente reste par excellence le témoin de la rencontre de l'intérêt individuel et de l'intérêt collectif, la marque d'une exigence : celle de gouverner par le « bien commun ». (Éducation permanente) |
Document Céreq : | Non |