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Titre : | Traduction, transaction sociale et tiers intermédiaire dans les processus de collaboration de chercheurs et de praticiens dans le cadre de recherches-actions (2011) |
Auteurs : | Philippe Lyet |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Pensée plurielle (n° 28, 2011/3) |
Article en page(s) : | pp. 49-67 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ RECHERCHE ACTION ; CHERCHEUR ; ACTIVITE PROFESSIONNELLE ; ACTION SOCIALE ; ANALYSE DU TRAVAIL |
Mots-clés: | COLLABORATION |
Résumé : |
Penser la question des tiers intermédiaires dans les processus de collaboration de chercheurs et de praticiens conduit à interroger tout d’abord la dynamique des espaces où se jouent ces collaborations. Nous le faisons grâce à un modèle d’analyse qui croise deux couples d’opposition – le couple connaissance-action et le couple généralité-singularité – et identifie les jeux de tension qui s’y développent. Nous pouvons alors d’identifier quatre logiques idéal-typiques : la théorisation, l’analyse, la modélisation et la pratique qui, associées deux à deux, permettent de construire quatre cas de figure idéal-typiques de pratiques : la recherche académique, la recherche appliquée, la recherche-intervention et la préconisation. Deux collaborations chercheurs-praticiens sont soumises à cette grille d’analyse. Les collaborations s’y développent dans une articulation entre les logique de la modélisation et de l’analyse et elles conduisent les chercheurs à investir de temps en temps la logique de la théorisation et les praticiens la logique de la pratique de terrain. Selon des dynamiques non similaires, une circularité se construit, d’une part, entre les quatre logiques mais en activant plus fréquemment celles de la modélisation et de l’analyse ; et, d’autre part, entre les quatre cas de figure de pratiques proposées, mais en activant plus fréquemment le couple recherche appliquée/recherche-intervention.
Les passages qui se construisent entre ces différentes logiques conduisent les acteurs de ces processus à développer des opérations de traduction et de transaction sociale. Ils peuvent le faire parce qu’ils sont coutumiers de ces passages. Nous n’avons pas à faire à des tiers intermédiaires mais à des acteurs traducteurs engagés dans un processus de traduction croisée et de transaction sociale. (Source : Pensée plurielle) |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-pensee-plurielle-2011-3-page-49.htm |