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Résumé :
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Démocratisation de l'enseignement, égalité des chances : toutes les réformes qui sont allées dans ce sens ont plus ou moins échoué. La récente uniformisation de l'enseignement secondaire n'a pas, loin de là, effacé l'inégalité. Cette volonté démocratique, réclamée par tous, n'empêche pas les quelques grands établissements élitistes d'être toujours aussi prisés. Cette contradiction n'est pas spécifiquement française. Mais c'est pourtant chez nous que les échecs des réformes sont les plus conséquents. Notre particularité tient à l'homogénéité du système scolaire. Nous ne possédons pas, comme au Japon, aux Etats-Unis, en Allemagne ou en Grande-Bretagne, un système scolaire double qui assure l'essentiel à tous et qui, par ailleurs, offre aux meilleurs les moyens de s'affirmer. Nos grandes écoles sont avant tout des établissements techniques et non de culture. Notre système veut ignorer les dynamiques sociales et la seule culture légitime est celle de l'école, d'où une sélection uniquement "binaire" : réussir ou abandonner. Les auteurs tentent de cerner comment il est possible de lier enseignement, pédagogie et démocratie pour une réforme efficace.
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