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Titre : | L’écrit au travail et ses déterminants chez les salariés en France en 2005 (2010) |
Auteurs : | Frédéric Moatty ; Françoise Rouard |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Travail et emploi (n° 122, avril-juin 2010) |
Article en page(s) : | pp. 39-52 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ CONDITION DE TRAVAIL ; ACTIVITE PROFESSIONNELLE ; ENQUETE SUR LES CONDITIONS DE TRAVAIL ; COMPETENCE ; ANALYSE DU TRAVAIL |
Mots-clés: | ECRIT AU TRAVAIL |
Résumé : | a « mise à l’écrit » généralisée qui s’observe aujourd’hui dans le monde professionnel a été peu mesurée quantitativement. L’enquête Conditions de travail de 2005 permet de mesurer l’extension de quatre activités liées à l’écrit : la lecture et l’écriture selon leur durée et l’envoi et la réception de la correspondance électronique selon leur volume. L’intensité des pratiques de l’écrit présente des enjeux en termes de statut de l’emploi et de conditions de travail. Cinq principaux déterminants sont communs à ces quatre activités : la catégorie socioprofessionnelle du salarié, sa fonction, son diplôme, la taille et le secteur d’activité de son établissement. Les pratiques liées à l’écrit au travail sont homogènes, il n’y a pas de fracture entre la lecture et l’écriture, entre les supports papier et électroniques, même si l’accès aux outils informatiques tend à renforcer les clivages existants. Le capital scolaire, privilégié dans de nombreuses recherches joue un rôle second relativement à l’activité du salarié – catégorie socioprofessionnelle et fonction exercée –. Enfin, les résultats établissent l’importance prise aujourd’hui par l’écrit dans l’univers industriel. (Source : Travail et emploi) |