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| Titre : | Genèse d'une classification dans l'industrie automobile (1984) |
| Auteurs : | Jacques Merchiers |
| Type de document : | Article : texte imprimé |
| Dans : | Formation emploi (n° 8, octobre-décembre 1984) |
| Article en page(s) : | pp. 15-23 |
| Langues: | Français |
| Catégories : |
Thésaurus CEREQ CLASSIFICATION D'EMPLOI ; OUVRIER ; EVOLUTION DES QUALIFICATIONS ; POSTE DE TRAVAIL ; EVALUATION D'EMPLOI ; INDUSTRIE AUTOMOBILE ; FRANCEAffiliation Céreq Céreq |
| Résumé : |
Dans un contexte de mutations technologiques accélérées et de diminution de l'emploi, l'évolution du système de classification dans l'industrie automobile suscite peu d'interrogations. Pourtant les problèmes de classification ont souvent été au centre de conflits sociaux importants. La prise en considération des conflits passés et de leurs résultats paraît indispensable, comme le montre cette étude de cas, à la compréhension de l'évolution récente des classifications.
La création d'une nouvelle classification pour certains ouvriers de fabrication surveillant des matériels très automatisés ne reflète pas mécaniquement les modifications apportées à la situation de travail. Si, dans ce cas, l'automatisation permet la suppression d'une partie du travail répétitif, nombre d'autres tâches subsistent dans les domaines du réglage, du contrôle, de l'entretien et du dépannage. La combinaison de ces éléments dans de nouvelles situations de travail relève de diverses décisions. L'examen de celles-ci montre que les organisateurs et classificateurs du travail de l'établissement ne prennent pas uniquement en compte les caractéristiques technico-économiques du processus de fabrication. Dans la mesure où l'activité de l'opérateur constitue toujours un élément essentiel de ce processus, les caractéristiques de celui-ci en tant qu'individu entrent en jeu et sont alors saisies à travers des opérations sociales de classement des individus, c'est-à -dire des classifications. La classification constitue ainsi un élément de la situation de travail en même temps qu'elle la représente : — élément de la situation de travail parce que, dans le cas examiné ici, elle rémunère l'engagement de l'opérateur dans la marche de l'installation, la diversification et la complexification de son travail ; — représentation de celle-ci parce qu'elle positionne l'opérateur dans des hiérarchies professionnelles qui se trouvent en partie modifiées du fait de l'intégration de tâches fonctionnelles de réglage, de contrôle et de dépannage dans les activités de conduite ou de surveillance des nouvelles installations. |
| Document Céreq : | Non |
| En ligne : | https://doi.org/10.3406/forem.1984.1096 |
Documents numériques (1)
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