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Titre : | Le contrôle aérien : qualification, formation, statut. (1992) |
Auteurs : | Lucien Lavorel |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Formation emploi (n° 37, janvier-mars 1992) |
Article en page(s) : | pp. 41-55 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ EVOLUTION DES QUALIFICATIONS ; INGENIEUR ; FORMATION EN ALTERNANCE ; NIVEAU I-II ; CONTROLEUR AERIEN ; FRANCE |
Résumé : |
Même si les évolutions technologiques du contrôle ont été considérables, les changements intervenus dans la formation des contrôleurs n'y trouvent pas d'abord leurs raisons. Il faut se tourner aussi, voire principalement, vers les conflits menés par les officiers contrôleurs en 1987 et 1988 à partir d'objectifs classiques (salaires, conditions de travail). Ces conflits ont, en effet, abouti à un nouveau titre : celui d'ingénieur du contrôle de la navigation aérienne - encore au stade de la simple appellation - qui génère de nouvelles exigences de formation.
Au cursus : baccalauréat, formation théorique pendant une année et formation pratique sur le tas en trois ou quatre ans succède un autre cursus suivi à partir de bac + 2" incluant une formation en alternance pendant trois ans et une phase pratique finale. Cette transformation du cursus renvoie assez naturellement aux nouvelles filières d'ingénieurs (Descomps). Elle s'en distingue cependant car l'alternance y est plus progressive et la phase pratique en fin de parcours peut être longue dans certains cas. Elle intervient dans un contexte de pénurie de contrôleurs dont il faudra tenir compte s'agissant des modalités de formation. Surtout elle pose la question des filières classiques des ingénieurs de l'Aviation civile. Autrement dit celle du titre lui-même. La pertinence des contenus et celle du dispositif de formation font problème. Comment la formation du futur ingénieur, qui sera pour une longue période un opérationnel, s'articulera-t-elle en termes de contenus avec des activités d'encadrement et d'études qui apparaîtront beaucoup plus tard dans la carrière et ne concerneront pas tous les contrôleurs ? Comment s'articuleront la logique d'une école d'ingénieurs (École nationale de l'Aviation civile) et celle des centres de production (tours de contrôle et centre de contrôle en route régionaux) ? L'ajustement n'ira probablement pas sans une certaine destabilisation de cette organisation qualifiante. Cet article propose aussi d'effectuer le parcours qui va de la qualification à la profession, en tenant compte de la communauté de métier et de la dimension corporatiste de l'activité. |
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