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Titre : | Faire du processus de Bologne un objet d’analyse (2009) |
Auteurs : | Jean-Émile Charlier |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Education et sociétés (n° 24, 2009/2) |
Article en page(s) : | pp. 109-125 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; POLITIQUE EUROPEENNE ; SOCIOLOGIE DE L'EDUCATION ; UNIVERSITE |
Mots-clés: | PROCESSUS DE BOLOGNE |
Résumé : | Des années 1950 aux années 1990, l’enseignement supérieur n’a pas été au cœur des préoccupations des sociologues et des politologues. Si sa massification a été commentée, elle a surtout été envisagée comme l’indice ou le déclencheur d’évolutions sociales plus vastes. La Déclaration de la Sorbonne en 1998 a ouvert une ère où l’enseignement supérieur s’est imposé aux analystes. L’intérêt s’est déplacé de la question de la démocratisation de l’enseignement à celle de la production des élites en même temps que l’échelon d’analyse pertinent des politiques éducatives cessait d’être celui de la nation pour devenir celui de l’Europe, voire du monde. Les liens étroits, rapidement établis, entre le processus de Bologne et la stratégie de Lisbonne lancée en 2000 ont renforcé ces déplacements. Les référents théoriques ont évolué aussi faisant une plus large place aux travaux des politologues. (Source : Education et sociétés) |
En ligne : | http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=ES_024_0109 |