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Titre : | Femmes et fonction publique : un risque calculé de déclassement ? (2009) |
Auteurs : | Vanessa Di Paola ; Stéphanie Moullet |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Travail et emploi (n° 120, octobre-décembre 2009) |
Article en page(s) : | pp. 47-61 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ FONCTION PUBLIQUE ; DECLASSEMENT PROFESSIONNEL ; FEMME ; DIVISION SEXUELLE DU TRAVAIL ; ENQUETE GENERATION 1998 ; FRANCE |
Résumé : | Parce que la fonction publique est attractive, davantage encore pour les femmes que pour les hommes, les jeunes pourraient faire des choix éducatifs les conduisant à se former au-delà du niveau normalement requis pour faciliter leur insertion dans ce secteur. Cet article s’intéresse au déclassement des jeunes femmes comparativement à celui des jeunes hommes, dans la fonction publique relativement au secteur privé. A l’approche usuelle en terme de niveau de formation, s’ajoute celle en terme de rémunération, les jeunes femmes pouvant transiger sur leur salaire plus que les jeunes hommes. Il s’agit de savoir si l’attrait des jeunes femmes pour la fonction publique les conduit à relativiser une situation objective de déclassement moins favorable que celle des jeunes hommes ? Les données utilisées sont issues de l’enquête Génération 98 (Céreq) qui interroge en 2001, les jeunes sortis de formation initiale trois ans plus tôt. On montre que les femmes en emploi dans la fonction publique ont, au regard du salaire comme du niveau de formation, un consentement à payer - le fait d’avoir un sentiment de déclassement plus faible, à déclassement objectif donné – plus important que celui des hommes (quelque soit leur secteur d’emploi) mais aussi que celui des femmes en emploi dans la secteur privé. L’accès à un emploi à vie accroît ce consentement à payer, c’est à dire conduit à minimiser davantage encore, le décalage éventuel entre niveau de formation ou de salaire et ressenti. (Source : Travail et emploi) |