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Titre : | La présence des enseignants-chercheurs étrangers dans l'enseignement supérieur. (2009) |
Auteurs : | Alain Jaillet |
Type de document : | Article : document électronique |
Dans : | Education et sociétés (n° 23, 2009/1) |
Article en page(s) : | pp. 169-187 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; FUITE DES CERVEAUX ; MOBILITE GEOGRAPHIQUE ; PAYS EN DEVELOPPEMENT ; TRAVAILLEUR MIGRANT ; CHERCHEUR ; ENSEIGNANT ; UNIVERSITE ; FRANCE |
Résumé : | L'article s'intéresse à la circulation des cerveaux dans un monde globalisé où l'enseignement supérieur devient un instrument de compétitivité entre pays. Comment cet afflux-exode, en particulier Nord-Sud, se dessine-t-il pour la France à travers les recrutements, les invitations et les associations des enseignants-chercheurs ? Premier constat, les enseignants-chercheurs du Sud viennent avec le statut de maître de conférence, ceux du Nord avec un statut de professeur des universités, et la mobilité est inégale -les pays du Nord sont les principaux bassins de recrutement. On ne peut donc pas attester d'une fuite des cerveaux du Sud au profit de la France sauf l'indubitable afflux d'enseignants-chercheurs du Maghreb dans les universités françaises. Deuxième constat, les universités utilisent la mobilité courte comme soutien aux politiques de développement Nord-Sud. Troisième constat, les disciplines au cour de la compétition économique internationale -comme l'informatique- sont celles qui surrecrutent à l'étranger. Pour autant, cela n'explique pas toutes les disparités, telle l'étonnante faiblesse des effectifs étrangers dans certaines sections de sciences humaines. (Source : Education et sociétés) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-education-et-societes-2009-1-p-169.htm |