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Titre : | Le marché du travail britannique : mythe et réalité du modèle neo-libéral. (2008) |
Auteurs : | Iain Begg ; Florence Lefresne |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Revue de l'IRES (n° 58, 2008/3) |
Article en page(s) : | pp. 111-143 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ECONOMIE DE MARCHE ; MARCHE DU TRAVAIL ; POLITIQUE DE L'EMPLOI ; SITUATION DU MARCHE DU TRAVAIL ; STATISTIQUE D'EMPLOI ; ROYAUME UNI |
Résumé : | La décrue sensible du chômage, à partir de 1993 et l'augmentation du taux d'emploi font du Royaume-Uni une référence incontournable dans les débats sur l'emploi. La tentation existe - et nombreux y succombent - d'imputer ces performances à la flexibilité du marché du travail. Mais peut-on établir le lien de cause à effet ? Plus que de la souplesse du contrat de travail, les créations d'emploi ont surtout résulté d'une politique monétaire et budgétaire active. La baisse du chômage a pour beaucoup découlé de retraits d'activité alimentant la montée spectaculaire du régime d'invalidité. Par ailleurs, les réformes introduites sur le marché du travail n'ont pas eu un sens univoque. Si le contrat de travail ou encore la durée du travail demeurent peu réglementés, la part des salaires a progressé dans la valeur ajoutée. Dès lors, l'article suggère, à l'inverse de la thèse néo-libérale, que ce sont davantage les éléments de re-régulation du marché du travail (comme le salaire minimum désormais au-dessus du SMIC) qui, couplés à une politique macroéconomique dégagée des contraintes du pacte de stabilité, ont constitué les atouts de l'économie britannique. En revanche, l'ampleur des inégalités sociales et les pénuries de qualifications fragilisent son modèle de croissance aujourd'hui fortement déstabilisé par la crise financière. (Source IRES) |
En ligne : | http://www.ires-fr.org/images/files/Revues/R58-4.pdf |