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Titre : | La crise des vocations scientifiques en France : modalités et mécanismes sociaux explicatifs (2005) |
Titre original: | Scientific vocations in crisis in France : explanatory social developments and mechanisms. |
Auteurs : | Bernard Convert ; Francis Gugenheim |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Revue européenne de formation professionnelle (n° 35, mai-août 2005/II) |
Article en page(s) : | pp. 13-21 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; ETUDIANT ; FILIERE DE FORMATION ; PROJET SCOLAIRE ; SCIENCE ; STATISTIQUE DE L'EDUCATION ; FRANCE |
Résumé : | Depuis le milieu des années 1990, les étudiants français s’inscrivent de moins en moins dans les disciplines scientifiques à l’université. On a parlé trop vite de «désaffection des jeunes à l’égard de la science». Le phénomène est d’abord l’effet de changements sociodémographiques. Par sa position dans l’enseignement supérieur français, l’université, qui ne pratique aucune sélection à l’entrée, joue le rôle de filière-refuge pour les étudiants qui ne peuvent pas entrer dans les filières sélectives. Pendant les années de très forte poussée de la démographie étudiante (1985-1995), l’université a absorbé l’essentiel de cette poussée. Après 1995, l’offre de formations sélectives s’est accrue en même temps que la démographie étudiante stagnait. En conséquence, les inscriptions à l’université ont chuté, notamment en Sciences. Dans le même temps, les titulaires des baccalauréats scientifiques sont moins sélectionnés, scolairement et socialement, qu’ils ne l’étaient il y a quinze ans. Ces lycéens d’origine plus modeste et de moindre niveau scolaire reculent devant des études scientifiques réputées plus difficiles et moins «rentables» que d’autres. (source : auteurs) |
Document Céreq : | Non |
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En ligne : | http://www.cedefop.europa.eu/etv/Upload/Information_resources/Bookshop/420/35_fr_convertgugenheim.pdf |