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Titre : | Topographie des secteurs d'activité à partir des flux de mobilité intersectorielle des salariés (2002) |
Auteurs : | Sylvie Le Minez |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Economie et statistique (n° 354, 2002) |
Article en page(s) : | pp. 49-77 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ MOBILITE PROFESSIONNELLE ; SALARIE ; SEGMENTATION DU MARCHE DU TRAVAIL ; GESTION DE L'EMPLOI ; STATISTIQUE D'EMPLOI ; SECTEUR PRIMAIRE ; SECTEUR SECONDAIRE ; FRANCE |
RĂ©sumĂ© : | L'analyse de tables de mobilitĂ© intersectorielle des salariĂ©s sur la pĂ©riode 1968-1998 conduit Ă une topographie des secteurs d'activitĂ©, selon laquelle l'Ă©nergie, les transports et le bĂątiment sont isolĂ©s, les flux de mobilitĂ© entre ces trois secteurs et les autres Ă©tant extrĂȘmement faibles. Ces autres secteurs sont regroupĂ©s en trois pĂŽles distincts, un « pĂŽle services », un « pĂŽle biens de consommation » et un « pĂŽle industrie lourde ». En leur sein, les mobilitĂ©s sont intenses tandis qu'elles sont faibles ou inexistantes d'un pĂŽle Ă l'autre. Le cĆur de cette topographie est remarquablement stable dans le temps et inchangĂ© lorsqu'on l'Ă©tablit Ă partir des flux de salariĂ©s qualifiĂ©s ou non, jeunes comme moins jeunes. Une telle analyse des flux de mobilitĂ© intersectorielle enrichit les diagnostics de segmentation du marchĂ© du travail, celle-ci signifiant surtout une imparfaite fluiditĂ© du marchĂ© du travail. Cette segmentation des activitĂ©s est en rĂ©sonance avec de nombreuses typologies des secteurs d'activitĂ© en fonction des modes de gestion de la main-dâĆuvre. Les « pĂŽles » de secteurs et les secteurs isolĂ©s peuvent chacun ĂȘtre rattachĂ©s Ă des segments « primaires » et « secondaires » du marchĂ© du travail. NĂ©anmoins, cette segmentation des secteurs d'activitĂ© Ă©clate en sous-groupes certaines activitĂ©s proches du point de vue des typologies usuelles. Aussi agrĂ©gĂ©e soit-elle, l'analyse rĂ©alisĂ©e sous-entend que des logiques de mĂ©tiers ou de produits prĂ©sideraient aux flux de mobilitĂ© intersectoriels. Une partie de la circulation des salariĂ©s a lieu entre des activitĂ©s proches : soit elle suit le cheminement des produits ; soit elle s'explique par la proximitĂ© des mĂ©tiers qui sont exercĂ©s dans ces activitĂ©s et a lieu via des marchĂ©s professionnels. Souvent, en raison des contraintes de marchĂ© auxquelles elles sont soumises mais aussi de soubassements institutionnels communs, ces activitĂ©s proches ont des modes de gestion des salariĂ©s voisins... |
Note de contenu : | PĂ©riode couverte par le document : 1968-1998 |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://www.persee.fr/doc/estat_0336-1454_2002_num_354_1_7385 |