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Résumé :
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Proposer une analyse objective de la dimension proprement symbolique de la domination masculine exige le détour par une tradition exotique, l'usage quasi-analytique de l'ethnographie et un travail de "rehistoricisation" de la construction sociale naturalisée au fondement de la division arbitraire des sexes. Ainsi, la société kabyle, traversée de part en part par un principe androcentrique, met en scène des pratiques rituelles, qu'il convient d'analyser, tant elles expriment la division sexuelle des tâches et des temps. Il reste que, même si l'unité domestique demeure le lieu où se manifeste, de la manière la plus visible et la plus indiscutable, la domination masculine, les instances comme l'Eglise, l'Etat ou encore l'Ecole assurent la pérennité de ces principes discriminatoires. Enfin, construire l'histoire de la re-création continuée des structures objectives et subjectives de la domination masculine, s'avère nécessaire pour qui veut mesurer et éventuellement transformer l'état actuel des rapports de force matériels et symboliques entre les sexes.
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