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Résumé :
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L'évolution des densités de bacheliers en France depuis une trentaine d'années est analysée du point de vue des disparités spatiales. L'étude repose sur les estimations de modèles avec données de panel. L'analyse empirique est effectuée à partir des chiffres du ministère de l'Education nationale et de l'INSEE, fournis par les cinq derniers recensements (1962, 1968, 1975, 1982 et 1990). L'analyse s'effectue au niveau régional ou départemental, selon le cas. Différents types de baccalauréats sont envisagés. Les résultats obtenus pour les diverses séries confirment des coefficients, pour la majorité des variables explicatives, conformes aux prédictions de la théorie du capital humain. L'influence spécifique des régions sur les taux de bacheliers est siginificative seulement pour une partie des séries étudiées : ensemble des bacs, bac technologique, bac C, à l'exclusion des bacs généraux. Les régions du Nord, aux taux de bacheliers souvent inférieurs à la moyenne nationale, présentent en majorité des effets individuels forts contrairement aux régions du sud.
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