Résumé :
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Cet énorme travail qui ne porte que les noms des « directeurs » principaux a été en fait réalisé par une équipe de plus de cent professeurs et chercheurs de près de vingt-cinq institutions de type universitaire de Belgique, France, Canada, Brésil, etc. Les pages 7-10 nous donnent la liste des noms d ’auteurs selon les grandes sections des diverses disciplines, mais on peut regretter que chaque article ne soit pas signé par le ou les responsables. Pour situer ce dictionnaire, il faut dire: I) « les divers secteurs retenus traduisent les relations réciproques existant entre les disciplines qui constituent actuellement les sciences humaines » (p. 21); 2) « les secteurs généraux, qui comme la philosophie, ont une incidence sur la majorité des autres, n’ont été traités que sous l’angle propre des sciences humaines » (p. 22). On ne pourra donc pas s’étonner de l’absence de certains termes ; 3) en bref, « la conception de l’ouvrage a donc été essentiellement pragmatique » (p. 22) ; 4) le terme de « sciences humaines » est pris dans un sens très large qui va de la pharmacologie à la sociologie, en passant par diverses disciplines plus particulières comme la colorimétrie. Un large éventail, mais « organisé », et où « une large part est faite aux concepts qui relèvent de la philosophie des sciences et de l’épistémologie » (p. 21). À notre connaissance, rien de similaire n'existe en français, et l’on doit remercier spécialement Georges Thinès qui a pris la responsabilité de l'entre prise et qui la cautionne de son nom. Il a rendu service tant au chercheur spécialisé (souvent ignorant de ce qui se passe dans d'autres secteurs éloignés) qu'à tout homme cultivé et curieux qui pourra y trouver la signification de quantité en termes spécialisés dont il ignore souvent le sens. (Jean-Dominique Robert)
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