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Titre : | L'heure de la codétermination à la française est-elle venue ? (2022) |
Auteurs : | Xavier Hollandts ; Nicolas Aubert ; Olivier Favereau |
Type de document : | Article : document électronique |
Dans : | Revue de droit du travail (n° 10, octobre 2022) |
Article en page(s) : | pp. 553-560 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ENTREPRISE ; POLITIQUE D'ENTREPRISE ; METIER DE LA DIRECTION GENERALE ; EXPRESSION DES SALARIES ; FRANCE |
Résumé : | Encore un échange de points de vue sur la codétermination ? Telle pourrait être la réaction d'un lecteur fidèle de la Revue de droit du travail. Il est vrai que de nombreuses pages ont d'ores et déjà été consacrées aux transformations de la gouvernance des entreprises. Toutefois, alors que le débat est vif sur la légitimé de certains profits, que la question salariale est plus que jamais incontournable, que la transformation écologique requiert des changements profonds au sein des entreprises, s'interroger sur les modalités de prise des décisions au sein des organes de gestion des entreprises peut s'avérer une piste fructueuse. Toutefois, l'édifice juridique ainsi que les pratiques sociales sont-ils mûrs pour accueillir une codétermination à la française ? La question a été posée à des spécialistes en gestion, Xavier Hollandts, Professeur à la Kedge Business School, et Nicolas Aubert, Professeur à l'Université Aix-Marseille, ainsi qu'à Olivier Favereau, Professeur émérite de Sciences économiques de l'Université Paris Nanterre. Dans le prolongement de leur ouvrage, La Réforme de l'entreprise : un modèle français de codétermination, paru en 2022 aux Presses Universitaires d'Aix-Marseille, N. Aubert et X. Hollandts dressent un état des lieux des racines et freins à l'émergence d'une codétermination à la française. Ils soulignent que les ingrédients d'une conception propre de la codétermination sont réunis. Olivier Favereau, dont le Traité de codétermination, réunissant 19 auteurs de plusieurs disciplines, est annoncé pour 2023, estime aussi qu'une mise en place de la codétermination est souhaitable et possible. Plus encore, elle est une nécessité dans la perspective de concilier les questions sociale et environnementale. C'est à une « écodétermination » qu'il appelle, seule manière, selon lui, de sortir du court-termisme actionnarial et de repenser à nouveaux frais le partage de la valeur ajoutée et la projection de l'entreprise dans le futur. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://www.dalloz.fr/documentation/Document?id=REVTRAV/CHRON/2022/0148 |