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Titre : | L’enseignement et la formation dans la transition écologique et sociétale : Dossier (2021) |
Auteurs : | CĂ©cile Renouard ; RĂ©mi Beau |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Responsabilité et environnement - Annales de Mines (n° 101, 2021/1) |
Article en page(s) : | pp. 3-82 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ECOLOGIE ; EDUCATION ; ENSEIGNANT ; CHERCHEUR ; FRANCE ; PEDAGOGIE |
Résumé : | Dans cette optique, le Campus de la Transition a conduit entre 2019 et 2020 un projet de recherche sur la formation à la transition écologique et sociale dans l’enseignement supérieur, intitulé projet Fortes. Rassemblant 80 enseignants-chercheurs couvrant un large spectre disciplinaire, ce projet visait à identifier les grands enjeux de connaissances et de compétences liés à la transition, puis à les aborder de façon interdisciplinaire afin de construire des parcours argumentés permettant aux étudiants d’acquérir une solide culture générale sur les questions environnementales et les enjeux sociaux qui leur sont associés. Ce travail a abouti à la construction d’un socle commun destiné à l’ensemble des étudiants de l’enseignement supérieur . En écho à la maxime proposée par Dominique Bourg dans ce numéro, qui se réfère à l’inscription légendaire gravée sur les portes de l’Académie platonicienne, il s’agissait de penser ce socle de telle sorte que l’on puisse affirmer que « nul ne doit sortir de l’enseignement supérieur, s’il ne possède ces connaissances de base sur la transition écologique et sociale ». L’organisation générale de ce numéro émane de cette expérience de construction interdisciplinaire. Ses quatre parties visent en effet à rassembler des contributions apportant des éléments de réponse aux différentes problématiques rencontrées durant ce travail collectif. Les deux premières parties sont liées à l’exercice spécifique de l’interdisciplinarité que requiert la création d’une formation sur la transition écologique et sociale. En premier lieu, si cette pratique n’implique pas d’effacer les disciplines, elle invite les enseignants à adopter une démarche réflexive sur leur champ disciplinaire pour répondre à la question : « quelles transitions enseigner ? » (première partie). Quels savoirs, quels outils conceptuels et méthodologiques peuvent-ils être mis au service de la construction interdisciplinaire (Luc Abbadie) ? Inversement, il s’agit également dans ce premier mouvement d’analyser ce qui au sein d’une discipline peut faire obstacle à cette démarche : ce peut être des savoirs progressivement soustraits à la critique et érigés en dogmes (Gaël Giraud et Quentin Couix), des méthodes ou des concepts qui introduisent des biais d’interprétation (Jean-Baptiste Fressoz, Ivar Ekeland) ou encore des zones de savoir insuffisamment explorées par une discipline (Cyrille Harpet). En retour, la participation au travail interdisciplinaire ainsi que le partage conceptuel et méthodologique produisent des effets sur les disciplines qui se transforment (Kathia Martin-Chenut et Camila Perruso) et s’ouvrent au croisement des regards (Hélène Barbé, Caroline Vincent, Cécile Blatrix et Nathalie Frascaria-Lacoste) et à la prise en compte de la complexité (Patrick Caron). Comme le note l’agronome Marc Dufumier, les enseignants-chercheurs face à des disciplines en transition peuvent aussi progressivement s’orienter vers des perspectives transdisciplinaires (deuxième partie). |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-responsabilite-et-environnement-2021-1.htm |