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Titre : | Le travail frontalier des actifs résidant en France : contexte, portrait statistique et évolutions selon les frontières (2020) |
Auteurs : | Elena Mironova ; Sophie Villaume |
Type de document : | Article : document électronique |
Dans : | Annales des Mines - Réalités industrielles (n° 3, 2020/3) |
Article en page(s) : | pp. 75-83 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ TRAVAILLEUR FRONTALIER ; FRANCE ; MOBILITE GEOGRAPHIQUE ; DONNEE STATISTIQUE ; LUXEMBOURG ; SUISSE ; MONACO ; TRAVAIL QUALIFIE |
Résumé : | De nombreux actifs résidant en France métropolitaine à proximité des frontières se rendent dans les pays voisins pour y travailler. Certaines zones concentrent ainsi une importante population de frontaliers (jusqu’à 50 % des actifs). En grande majorité, les navetteurs se dirigent vers le Luxembourg, la Suisse et Monaco, attirés par des marchés d’emploi en croissance et un haut niveau des salaires. Leur nombre croît nettement vers ces pays, dont le périmètre d’attractivité s’élargit. Malgré la hausse des emplois, l’Allemagne attire de moins en moins de travailleurs venant de France, tandis que le nombre des frontaliers diminue vers l’Espagne et augmente moins que les années précédentes vers la Belgique. Au Luxembourg, à Monaco et dans une moindre mesure en Suisse, les actifs venant de France viennent essentiellement combler les besoins en main-d’œuvre du secteur tertiaire. La part des frontaliers français dans l’emploi y est particulièrement élevée. Ces pays offrent des emplois qualifiés et la proportion de cadres s’accroît parmi les frontaliers. À l’opposé, en Belgique et surtout en Allemagne, une large part des navetteurs sont ouvriers et travaillent dans l’industrie. Cependant, leur nombre recule au profit d’emplois plus qualifiés. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.3917/rindu1.203.0075 |