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| Titre : | Emprises organisationnelles perverses et intervention (2020) |
| Auteurs : | Gilles Herreros |
| Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
| Dans : | Nouvelle revue de psychosociologie (n° 29, 2020/1) |
| Article en page(s) : | pp. 75-88 |
| Langues: | Français |
| Catégories : |
Thésaurus CEREQ ORGANISATION DU TRAVAIL ; GESTION ; SANTE AU TRAVAIL ; ECONOMIE SOCIALE ; ASSOCIATION ; FRANCE |
| Mots-clés: | Emprise |
| Résumé : | Depuis plusieurs décennies, les sciences sociales analysent les formes de management des organisations hypermodernes, en soulignent les effets d’emprise et les conséquences destructrices que cela peut avoir sur la santé de leurs salariés. Opérant un pas de côté en observant le fonctionnement de deux associations de l’économie sociale et solidaire au sein desquelles émergent des formes différenciées d’emprise, le texte suggère que les rouages de ce phénomène pourraient procéder de pulsions susceptibles de s’exprimer dans n’importe quelle forme d’organisation. Une adhésion sans retenue, une remise de soi fidéiste au service d’un projet considéré comme noble… peuvent générer une anesthésie du sens critique et provoquer, de façon inattendue, des dérives d’emprises vers de « l’abusif » ou du « sectaire ». Le sociologue, dans ce genre de situation, peut gagner à ne pas retenir une posture bien tempérée pour préférer une certaine radicalité. |
| Document Céreq : | Non |
| En ligne : | https://doi.org/10.3917/nrp.029.0075 |
