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Titre : | Travail social, travail politique ? (2018) |
Auteurs : | Jérome Camus ; Frédéric Chateigner |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Savoir/Agir (n° 43, 2018/1) |
Article en page(s) : | pp. 11-12 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ACTION SOCIALE ; ECONOMIE DE MARCHE ; GESTION ; POLITIQUE SOCIALE ; FRANCE |
Résumé : | De nombreux travaux ont mis en évidence les transformations que subit le travail social sous l’impulsion de la libéralisation des politiques publiques. La montée de la pensée managériale a ainsi conduit, au nom de l’efficacité des dispositifs et de la mesure de celle-ci, à la mise en concurrence des institutions via la multiplication des appels d’offre et l’extension des financements sur projet. L’une des conséquences les plus marquantes réside sans doute dans l’érosion progressive de la qualité des emplois, la multiplication des contrats courts, à durée déterminée – y compris les stages et autres quasi-emplois comme peuvent l’être les missions de service civique – ou encore le morcellement des durées de travail, contribuant à fragiliser le statut et les rapports aux métiers des professionnel.le.s. À l’intérieur des institutions, cette managérialisation produit une transformation des tâches et de l’organisation du travail. Qu’on pense, par exemple, à l’imposition des procédures d’évaluation (fiches, questionnaires, dossiers informatisés) qui, en plus d’écarter le salarié des interactions avec les ayant-droits, conduit à l’intériorisation de cet impératif évaluatif en imposant ses propres critères d’efficacité. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-savoir-agir-2018-1-page-11.htm |