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Titre : | Durées courtes, journées longues : Fragmentation du temps de travail et pression sur le salaire (2017) |
Auteurs : | Amandine Barrois ; François-Xavier Devetter |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | La Nouvelle Revue du Travail (n° 11, 2017) |
Article en page(s) : | mis en ligne le 03 novembre 2017 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ TEMPS DE TRAVAIL ; COUT DE LA MAIN D'OEUVRE ; FRANCE ; TRAVAIL A TEMPS PARTIEL ; SMIC |
Mots-clés: | Fragmentation du temps ; Densité |
Résumé : | La diversification des temps de travail rend de plus en plus complexe la mesure des durées et plus floues les frontières entre temps de travail effectifs et temps « libres ». L’objectif de cette contribution est d’essayer de mesurer l’importance et les conséquences de cette confusion dans le cadre de la journée de travail. En effet, il s’agit ici de mettre en relation deux durées spécifiques : la première correspond à l’amplitude de la journée de travail (entre le début de la première période travaillée et la fin de la dernière période travaillée) tandis que la seconde renvoie à une durée journalière moyenne calculée à partir de la durée hebdomadaire et du nombre de jours travaillés. Le rapport entre ces deux valeurs peut alors être considéré comme une mesure de la densité du temps de travail quotidien. L’analyse de cet indicateur fait apparaître que certaines professions sont particulièrement concernées. Le recours à des temps de travail fragmentés se répercute alors sur les rémunérations mensuelles et peut s’apparenter parfois à des mécanismes de contournement du SMIC. Il interroge à la fois la signification sociale de ces mécanismes de gestion de la main d’œuvre et les façons dont le temps de travail est décompté. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://journals.openedition.org/nrt/3272 |