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Titre : | Mobilité, ancrage et rapport à l’espace des jeunes des classes populaires rurales (2017) |
Auteurs : | Thomas Venet |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Savoir/Agir (n° 39, 2017/1) |
Article en page(s) : | pp. 42-48 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ CLASSE POPULAIRE ; JEUNE ; MILIEU RURAL ; MOBILITE GEOGRAPHIQUE ; FRANCE ; RESEAU SOCIAL |
Mots-clés: | Désindustrialisation |
Résumé : | Une enquête a été menée dans les Centres de formation des apprentis industriels, dans la mission locale et le pôle emploi et de manière plus informelle, pour étudier l’accès à l’autonomie des jeunes des classes populaires dans un ensemble de villages centrés autour d’une petite ville de l’Aisne. La désindustrialisation a des effets visibles dans les modes de passage à l’âge adulte des jeunes issus des classes populaires rurales. Pour parer aux manques d’emploi sur place, les stratégies familiales qui accompagnent l’autonomisation des jeunes changent de nature. Désormais, ce n’est plus la capacité des familles à introduire leurs enfants dans les réseaux locaux qui permet d’accéder à l’autonomie financière, mais les stratégies de mobilité. Elles sont coûteuses et supposent des dispositions particulières, assez peu répandues dans les classes populaires rurales. La capacité à se projeter ailleurs ne va pas de soi dans les espaces où l’insertion sociale passait principalement par l’inscription dans les réseaux locaux. D’où le maintien des stratégies d’entretien des réseaux locaux. Le capital d’autochtonie, même dépourvu de sa mention professionnelle, permet, en effet, d’accéder à des formes de « reconnaissance » désormais inaccessibles dans la sphère professionnelle |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-savoir-agir-2017-1-page-42.htm |