Accueil
Titre : | En quoi le travail échappe-t-il aux théories de la justice ? (2016) |
Auteurs : | Emmanuel Renault |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Travailler (n° 36, 2016/2) |
Article en page(s) : | pp. 43-57 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ SOCIOLOGIE DU TRAVAIL ; TRAVAIL ; JUSTICE ; ORGANISATION DU TRAVAIL ; PHILOSOPHIE |
Résumé : | Si l’on s’interroge sur les normes de la critique sociale qui permettent de rendre compte des enjeux politiques du travail, la question de la justice et de l’injustice vient spontanément à l’esprit. Il est en effet indiscutable que c’est notamment en terme d’injustice que les salariés cherchent à rendre compte des problèmes qu’ils rencontrent au travail, et que c’est en terme de justice qu’ils cherchent à définir des manières de travailler qui seraient plus satisfaisantes. Cependant, la thèse selon laquelle les modalités de l’organisation du travail doivent être déterminées en référence à l’efficacité plutôt qu’à la justice a été défendue de différentes manières. Et parmi ceux qui ont cherché au contraire à définir les formes pertinentes de critique sociale du travail en terme de justice, nombreux ont considéré qu’il suffisait d’appliquer des principes de justice généraux, sans s’engager dans une analyse des formes spécifiques dans lesquelles la question de la justice se pose sur les lieux de travail. L’objectif de cet article est de soumettre ces deux positions à un examen critique et de défendre un modèle de critique immanente du travail fondé sur des attentes de justice qui sont propres à l’expérience du travail. (Source : revue) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-travailler-2016-2-page-43.htm |