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Titre : | Cliométrie du chômage et des salaires en France (2016) |
Auteurs : | Michel-Pierre Chelini ; Georges Prat |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Revue française d'économie (vol. XXXI, n° 2, 2016/2) |
Article en page(s) : | pp. 147-213 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ CHOMAGE ; STATISTIQUE D'EMPLOI ; SALAIRE ; MACROECONOMIE ; THEORIE ECONOMIQUE ; POLITIQUE D'ENTREPRISE ; ECONOMIE D'ENTREPRISE ; FRANCE |
Résumé : | Une spécification standard du modèle WS-PS de négociation entre employés et employeurs permet de comprendre les grands traits des évolutions macroéconomiques de long terme du chômage et des salaires en France. Trois hypothèses auxiliaires ont été faites pour estimer dans ce cadre théorique le taux de chômage d’équilibre et le taux de salaire négocié qui lui correspond, ce dernier s’exprimant par une moyenne pondérée des salaires désirés par les salariés (équation WS) et ceux offerts par les entreprises (équation PS) : i) l’évolution du degré de rigidité du marché du travail est représentée par une variable d’état stochastique estimée suivant la méthode du filtre de Kalman ; ii) le salaire de réserve moyen est ancré par excès ou par défaut sur le Smic ; iii) les « autres facteurs », non spécifiés a priori par la théorie et pouvant aussi conditionner la fixation des salaires et des prix, sont résumés par la marge de production disponible. Les résultats montrent que le chômage observé s’ajuste progressivement sur le chômage d’équilibre, lequel comprend une composante chronique traduisant les facteurs sous-jacents à la répartition de la valeur ajoutée (salaire réel de réserve, cotisations sociales, productivité, taux de marge), une composante conjoncturelle résultant d’un niveau de production inférieur à sa valeur potentielle et une composante frictionnelle attribuable à la mobilité imparfaite de la main-d’œuvre et aux facteurs technologiques. Le taux de salaire négocié, sur lequel s’ajuste le salaire observé, est apparu dépendre du salaire de réserve, des cotisations sociales, du niveau des prix, de la productivité, du taux de marge des entreprises, du taux de syndicalisation et enfin du taux de chômage dont l’influence varie au cours du temps. Les résultats obtenus suggèrent que le rapport de force est en moyenne en faveur des employeurs. (Source : revue) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-francaise-d-economie-2016-2-page-147.htm |